Tourisme -Thermalisme
- Mairie d'Argelès-Gazost
6 place de la République
65400 ARGELÈS-GAZOST
Tél. : 05.62.97.22.66
Fax : 05.62.97.50.18
Ouvert du lundi au vendredi : 9h-12h, 13h30-17h30 et le samedi 9h-12h
Le Maréchal Foch
Après les victorieux combats de la Grande Guerre, il a été beaucoup écrit sur Ferdinand Foch et plus particulièrement dans les Pyrénées Commingeoises ou "Bigorraises" ou se fixaient ses origines familiales. La visite qu'il fit fin septembre 1919 au pays de ses ancêtres et tout particulièrement àTarbes reste marquée par de nombreux souvenirs que le temps n'a pas effacés.
C'est pourquoi en ce début d'année 1994 qui va marquer le 80e anniversaire d'une guerre dont les derniers témoins malheureusement disparus ne peuvent plus nous conter l'épopée tragique et glorieuse, il convient de rappeler ici la mémoire de leur chef qui forgea sa bravoure auprès de
son grand-père argelésien le capitaine Romain Dupré.
Oui, c'est presque par accident que Ferdinand naquit àTarbes en 1851. En effet c'est le 28 novembre 1832 que son père Bertrand, Jules, Napoléon Foch âgé de 28 ans né àValentine dans la Haute-Garonne épousa en notre Hôtel de Ville l'argelésienne Jacqueline Sophie Dupré âgée de 20 ans.
C'est dans la maison Ducor (aujourd'hui boulangerie Rodé) que naîtrons la plupart de ses frères et sœurs, Jules Jean Romain en 1833, Dominiquette Jenny en 1840, Gabrielle en 1844, Germaine en 1847. En 1848 l'avoué Bertrand Jules Foch est nommé àTarbes conseiller de Préfecture et bientôt Secrétaire Général. Il vient y résider, ce qui explique la naissance de Ferdinand dans cette ville le 4 octobre 1851 et celle de son frère Gabriel.
Les racines argelésiennes de l'illustre maréchal sont profondément fixées ànotre terre. La maison des Foch àArgelès fut au début du XVIIIe siècle celle des Bordenave. A cette époque Jacques Bordenave y vivait avec son épouse Cécile Terrene la fille de l'apothicaire d'Argelès. De nombreux enfants y naquirent dont Germaine qui devait épouser le 11 novembre 1778 Joseph Ducor un bourgeois venu de Simore dans le Gers. A son tour la fille Ducor, Marie née le 23 août 1779 épousa le 3 juillet 1808, Jacques Romain Dupré de 8 ans son aîné né àLoriot dans la Drome, Chevalier de la légion d'honneur, Capitaine au douzième régiment d'infanterie, domicilié àTarbes. De leur mariage naîtront àArgelès Germain en 1811, Marie Jacqueline Sophie le 29 août 1812, Hortense en 1815 et Eugène en 1822. Germain et Marie Jacqueline Sophie devaient avoir des destins particulièrement riches.
La vie de Germain Dupré est peu connue des argelésiens, il fut pourtant un éminent professeur de clinique médicale àla faculté de médecine de Montpellier, mort Sénateur et Président du Conseil Général, sa vie àelle seule mériterait une longue étude.
Le Général Weygand dans son ouvrage consacré àFoch dira : "A Paris il retrouvait son oncle Dupré, Professeur àla Faculté de Médecine de Montpellier, ainsi que le beau-frère de celui-ci Monsieur Michel Alicot. Il avait été àMontpellier l'hôte de la famille Alicot en 1870 alors qu'engagé volontairement il attendait au dépot du régiment son départ pour le front."
La carrière de Ferdinand Foch semble avoir été marquée par la vénération qu'il portait àson grand-père argelésien, dont sa mère lui parlait tant de fois. Pour cela ne faut-il pas encore une fois évoquer le témoignage du Général Weygand.
"Parfois cependant remontant plus haut, la conversation revenait sur la prestigieuse existence de son grand-père maternel le capitaine Dupré. Engagé volontaire en 1788, lieutenant en l'an VII, Romain Dupré avait combattu en Italie avec Bonaparte. Son premier brevet d'officier délivré par le premier consul "ayant confiance dans la valeur et la fidélité du citoyen Dupré" est rehaussé de la signature de Bonaparte. Il fut de la grande armée en Autriche, en Prusse, en Pologne. Il était àAusterlitz. Blessé 3 fois il avait été fait Chevalier de l'Empire. Il portait dans ses armes une épée haute et un coq gaulois".
Et Weygand concluera : "Le récit de la vie de ce héros des guerres de la Révolution avait bercé l'enfance de celle qui devait-être la mère du Maréchal : Sophie Dupré".
C'est le vendredi 26 septembre 1919 que le conseil municipal de notre ville présidé par le Maire M. Abbadie décida de donner le nom du Maréchal àla principale avenue de la ville, ce même jour une
dizaine de rues furent baptisées et prirent des noms rappelant les faits marquants de cette première guerre mondiale.
Après avoir consacré 3 jours àsa ville natale les 27, 28, 29 septembre 1919, Ferdinand Foch rendit visite àArgelès le mardi 30 septembre pour y retrouver le souvenir de sa branche maternelle. Il y fut accueilli par une foule immense venue en cette occasion de tout le Lavedan. Il déjeuna àVieuzac dans la grande salle du rez-de-chaussée aujourd'hui occupée par le Club du Labeda, avec des amis de la famille de Michel Alicot.
Une cérémonie émouvante eut lieu àla maison Ducor où avait vécu sa famille jusqu'en 1848, il en visita avec attention l'intérieur. Sur le seuil le félibre d'Arrens Miqueu de Camelat lui déclama en idiome local une poésie de sa composition, dont voici le premier verset :
L'auserot qui oey te hestéye,
N'ey sounque u méndre rey-petit
Doun la cansou bèt drin mequéye;
Segu, yamey nou las audit.
Aco ray! Pausat sus la branque
que cridasséye, e co-mabut
Sera s'aquéste ayre t'estanque
E se-t laude coum t'ey debut.
Foch, agrade lou sou salut.
Aujourd'hui le souvenir de Foch reste vivant en Bigorre et Tarbes a su grâce àde fervents admirateurs, rassembler en ce qui fut sa maison natale les objets qui ont marqué la vie de cet homme d'exception.
Argelès a toujours eu une place de choix dans son histoire tout comme d'autres cités de Bigorre, Tarbes bien sûr, mais aussi Bagnères, Lourdes et Arreau berceau de sa famille paternelle. Argelès reste symbolisé sur le fourreau de son épée par le retour de l'enfant victorieux, le soldat qui embrasse sa vieille mère, ou inscrit àl'angle de la reliure de maroquin grenat que réalisa M. 'Colle pour enserrer la délibération de la Société Académique des Hautes-Pyrénées.
Que cette évocation extrêmement sommaire d'un homme et d'un soldat issu de notre terre soit par la valeur de son idéal, message de paix en cette fin de 20e siècle encore déchirée par les affres de la guerre.
C'est pourquoi en ce début d'année 1994 qui va marquer le 80e anniversaire d'une guerre dont les derniers témoins malheureusement disparus ne peuvent plus nous conter l'épopée tragique et glorieuse, il convient de rappeler ici la mémoire de leur chef qui forgea sa bravoure auprès de
son grand-père argelésien le capitaine Romain Dupré.
Oui, c'est presque par accident que Ferdinand naquit àTarbes en 1851. En effet c'est le 28 novembre 1832 que son père Bertrand, Jules, Napoléon Foch âgé de 28 ans né àValentine dans la Haute-Garonne épousa en notre Hôtel de Ville l'argelésienne Jacqueline Sophie Dupré âgée de 20 ans.
C'est dans la maison Ducor (aujourd'hui boulangerie Rodé) que naîtrons la plupart de ses frères et sœurs, Jules Jean Romain en 1833, Dominiquette Jenny en 1840, Gabrielle en 1844, Germaine en 1847. En 1848 l'avoué Bertrand Jules Foch est nommé àTarbes conseiller de Préfecture et bientôt Secrétaire Général. Il vient y résider, ce qui explique la naissance de Ferdinand dans cette ville le 4 octobre 1851 et celle de son frère Gabriel.
Les racines argelésiennes de l'illustre maréchal sont profondément fixées ànotre terre. La maison des Foch àArgelès fut au début du XVIIIe siècle celle des Bordenave. A cette époque Jacques Bordenave y vivait avec son épouse Cécile Terrene la fille de l'apothicaire d'Argelès. De nombreux enfants y naquirent dont Germaine qui devait épouser le 11 novembre 1778 Joseph Ducor un bourgeois venu de Simore dans le Gers. A son tour la fille Ducor, Marie née le 23 août 1779 épousa le 3 juillet 1808, Jacques Romain Dupré de 8 ans son aîné né àLoriot dans la Drome, Chevalier de la légion d'honneur, Capitaine au douzième régiment d'infanterie, domicilié àTarbes. De leur mariage naîtront àArgelès Germain en 1811, Marie Jacqueline Sophie le 29 août 1812, Hortense en 1815 et Eugène en 1822. Germain et Marie Jacqueline Sophie devaient avoir des destins particulièrement riches.
La vie de Germain Dupré est peu connue des argelésiens, il fut pourtant un éminent professeur de clinique médicale àla faculté de médecine de Montpellier, mort Sénateur et Président du Conseil Général, sa vie àelle seule mériterait une longue étude.
Le Général Weygand dans son ouvrage consacré àFoch dira : "A Paris il retrouvait son oncle Dupré, Professeur àla Faculté de Médecine de Montpellier, ainsi que le beau-frère de celui-ci Monsieur Michel Alicot. Il avait été àMontpellier l'hôte de la famille Alicot en 1870 alors qu'engagé volontairement il attendait au dépot du régiment son départ pour le front."
La carrière de Ferdinand Foch semble avoir été marquée par la vénération qu'il portait àson grand-père argelésien, dont sa mère lui parlait tant de fois. Pour cela ne faut-il pas encore une fois évoquer le témoignage du Général Weygand.
"Parfois cependant remontant plus haut, la conversation revenait sur la prestigieuse existence de son grand-père maternel le capitaine Dupré. Engagé volontaire en 1788, lieutenant en l'an VII, Romain Dupré avait combattu en Italie avec Bonaparte. Son premier brevet d'officier délivré par le premier consul "ayant confiance dans la valeur et la fidélité du citoyen Dupré" est rehaussé de la signature de Bonaparte. Il fut de la grande armée en Autriche, en Prusse, en Pologne. Il était àAusterlitz. Blessé 3 fois il avait été fait Chevalier de l'Empire. Il portait dans ses armes une épée haute et un coq gaulois".
Et Weygand concluera : "Le récit de la vie de ce héros des guerres de la Révolution avait bercé l'enfance de celle qui devait-être la mère du Maréchal : Sophie Dupré".
C'est le vendredi 26 septembre 1919 que le conseil municipal de notre ville présidé par le Maire M. Abbadie décida de donner le nom du Maréchal àla principale avenue de la ville, ce même jour une
dizaine de rues furent baptisées et prirent des noms rappelant les faits marquants de cette première guerre mondiale.
Après avoir consacré 3 jours àsa ville natale les 27, 28, 29 septembre 1919, Ferdinand Foch rendit visite àArgelès le mardi 30 septembre pour y retrouver le souvenir de sa branche maternelle. Il y fut accueilli par une foule immense venue en cette occasion de tout le Lavedan. Il déjeuna àVieuzac dans la grande salle du rez-de-chaussée aujourd'hui occupée par le Club du Labeda, avec des amis de la famille de Michel Alicot.
Une cérémonie émouvante eut lieu àla maison Ducor où avait vécu sa famille jusqu'en 1848, il en visita avec attention l'intérieur. Sur le seuil le félibre d'Arrens Miqueu de Camelat lui déclama en idiome local une poésie de sa composition, dont voici le premier verset :
L'auserot qui oey te hestéye,
N'ey sounque u méndre rey-petit
Doun la cansou bèt drin mequéye;
Segu, yamey nou las audit.
Aco ray! Pausat sus la branque
que cridasséye, e co-mabut
Sera s'aquéste ayre t'estanque
E se-t laude coum t'ey debut.
Foch, agrade lou sou salut.
Aujourd'hui le souvenir de Foch reste vivant en Bigorre et Tarbes a su grâce àde fervents admirateurs, rassembler en ce qui fut sa maison natale les objets qui ont marqué la vie de cet homme d'exception.
Argelès a toujours eu une place de choix dans son histoire tout comme d'autres cités de Bigorre, Tarbes bien sûr, mais aussi Bagnères, Lourdes et Arreau berceau de sa famille paternelle. Argelès reste symbolisé sur le fourreau de son épée par le retour de l'enfant victorieux, le soldat qui embrasse sa vieille mère, ou inscrit àl'angle de la reliure de maroquin grenat que réalisa M. 'Colle pour enserrer la délibération de la Société Académique des Hautes-Pyrénées.
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