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- Mairie d'Argelès-Gazost
6 place de la République
65400 ARGELÈS-GAZOST
Tél. : 05.62.97.22.66
Fax : 05.62.97.50.18
Ouvert du lundi au vendredi : 9h-12h, 13h30-17h30 et le samedi 9h-12h
Jean Lacrampe
Député d'Argelès àla Convention (1757 - 1803)
Qui aujourd'hui, après deux siècles, a mémoire qu'un argelésien du nom de Jean LACRAMPE fut l'un des députés des Hautes-Pyrénées àla Convention. N'a-t-on pas trop vite oublié en fêtant le bicentenaire de la Révolution en 1989 que celle-ci a duré dix ans, étalant sur la dernière décennie du XVIlle siècle une multitude de faits qui ont infléchi le cours de notre histoire.
Jean LACRAMPE est né àArgelès le 9 juillet 1757 place de la Péguilhe et a été baptisé le même jour en l'église Saint-Saturnin d'Ourout par le curé Jean Julien Dumoret. Il était le fils posthume de Jean LACRAMPE Docteur en médecine (1725-1757) et de Jeanne DUHORT la fille cadette des huit enfants du notaire de l'époque Jean DUHORT.
Les LACRAMPE étaient honorablement connus àArgelès puisque pendant plus d'un siècle ils se succédèrent, de père en fils, comme médecins dans leur cabinet de la Péguilhe. Jean, l'arrière grand père du député docteur réputé (1672-1752), avait épousé Paule CAMUS la fille de l'apothicaire qui tenait officine dans la maison millésimée 1675 place Lacontre. Ce docteur qui exerça plus de 50 ans s'investit beaucoup pour le développement d'Argelès et de son commerce, il en fut le premier Consul en 1709. Jacques le fils aîné des 5 enfants de Jean (1701-1781) pratiqua comme son père la médecine et épousa en 1724 Blaise CARION d'une famille bourgeoise de la ville qui détenait une prébende en l'église Saint-Pierre de Vieuzac. De ce mariage naquirent neuf enfants dont Jean l'aîné, père du député, et un autre Jean qui fut un prêtre connu.
Il semble que le futur député interrompit cette longue lignée de Docteurs en médecine. Orphelin avant même sa naissance puisque son père mourut le 11 juin 1757, 28 jours avant sa naissance, Tout comme son frère Dominique, Jean LACRAMPE fut entouré d'une tendresse maternelle particulière, Il bénéficia largement des conseils de son grand père maternel le notaire Jean DUHORT et surtout de son oncle Pierre PLANTÉ licencié en droit, et époux de Catherine la sœur de son père.
Versé dans le droit, homme calme et modéré, Jean LACRAMPE aborde la Révolution sans appréhension. Membre influent du District d'Argelès nous le retrouvons àl'administration départementale après les élections de septembre 1791. Lors des élections àla Convention en septembre 1792 il est élu député en sixième position ayant obtenu 155 voix sur 251 votants. Avec lui la Vallée possédait deux députés sur les six représentants du département, Jean LACRAMPE commençait alors une carrière politique ininterrompue, Modéré, il siégea au centre sur les bancs du marais. Dans le procès du Roi Louis XVI il vota comme DUPONT de Luz demandant que l'on fasse appel au peuple mais en fin de compte il fut pour la mort, contre le sursis, Le 13 avril 1793 il se prononça pour la mise en accusation de Marat.
Ses activités parlementaires connues sont réduites, il travailla essentiellement au sein du comité chargé de l'examen des comptes de la nation. Jean LACRAMPE, contrairement àBARÈRE, qui en fut démit est élu au corps législatif et siège au conseil des 500.
Maintenu dans ses fonctions il est reconduit lors du renouvellement de germinal de l'an VI.
Toutes ces activités ont écarté Jean LACRAMPE d'Argelès où il ne revient que très passagèrement. C'est toujours en poste àla fleur de l'âge, que Jean LACRAMPE décède àParis le 22 nivôse de l'an XI (12 janvier 1803). Jean LACRAMPE figure au Dictionnaire des Parlementaires, dont l'éditeur BOURLOTON consulta en 1890 le maire d'Argelès àson sujet.
Qui aujourd'hui, après deux siècles, a mémoire qu'un argelésien du nom de Jean LACRAMPE fut l'un des députés des Hautes-Pyrénées àla Convention. N'a-t-on pas trop vite oublié en fêtant le bicentenaire de la Révolution en 1989 que celle-ci a duré dix ans, étalant sur la dernière décennie du XVIlle siècle une multitude de faits qui ont infléchi le cours de notre histoire.
Jean LACRAMPE est né àArgelès le 9 juillet 1757 place de la Péguilhe et a été baptisé le même jour en l'église Saint-Saturnin d'Ourout par le curé Jean Julien Dumoret. Il était le fils posthume de Jean LACRAMPE Docteur en médecine (1725-1757) et de Jeanne DUHORT la fille cadette des huit enfants du notaire de l'époque Jean DUHORT.
Les LACRAMPE étaient honorablement connus àArgelès puisque pendant plus d'un siècle ils se succédèrent, de père en fils, comme médecins dans leur cabinet de la Péguilhe. Jean, l'arrière grand père du député docteur réputé (1672-1752), avait épousé Paule CAMUS la fille de l'apothicaire qui tenait officine dans la maison millésimée 1675 place Lacontre. Ce docteur qui exerça plus de 50 ans s'investit beaucoup pour le développement d'Argelès et de son commerce, il en fut le premier Consul en 1709. Jacques le fils aîné des 5 enfants de Jean (1701-1781) pratiqua comme son père la médecine et épousa en 1724 Blaise CARION d'une famille bourgeoise de la ville qui détenait une prébende en l'église Saint-Pierre de Vieuzac. De ce mariage naquirent neuf enfants dont Jean l'aîné, père du député, et un autre Jean qui fut un prêtre connu.
Il semble que le futur député interrompit cette longue lignée de Docteurs en médecine. Orphelin avant même sa naissance puisque son père mourut le 11 juin 1757, 28 jours avant sa naissance, Tout comme son frère Dominique, Jean LACRAMPE fut entouré d'une tendresse maternelle particulière, Il bénéficia largement des conseils de son grand père maternel le notaire Jean DUHORT et surtout de son oncle Pierre PLANTÉ licencié en droit, et époux de Catherine la sœur de son père.
Versé dans le droit, homme calme et modéré, Jean LACRAMPE aborde la Révolution sans appréhension. Membre influent du District d'Argelès nous le retrouvons àl'administration départementale après les élections de septembre 1791. Lors des élections àla Convention en septembre 1792 il est élu député en sixième position ayant obtenu 155 voix sur 251 votants. Avec lui la Vallée possédait deux députés sur les six représentants du département, Jean LACRAMPE commençait alors une carrière politique ininterrompue, Modéré, il siégea au centre sur les bancs du marais. Dans le procès du Roi Louis XVI il vota comme DUPONT de Luz demandant que l'on fasse appel au peuple mais en fin de compte il fut pour la mort, contre le sursis, Le 13 avril 1793 il se prononça pour la mise en accusation de Marat.
Ses activités parlementaires connues sont réduites, il travailla essentiellement au sein du comité chargé de l'examen des comptes de la nation. Jean LACRAMPE, contrairement àBARÈRE, qui en fut démit est élu au corps législatif et siège au conseil des 500.
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