Tourisme -Thermalisme
- Mairie d'Argelès-Gazost
6 place de la République
65400 ARGELÈS-GAZOST
Tél. : 05.62.97.22.66
Fax : 05.62.97.50.18
Ouvert du lundi au vendredi : 9h-12h, 13h30-17h30 et le samedi 9h-12h
Histoire de l'Hôtel de Ville
Extrait du bulletin municipal n°4 - Décembre 1992
S'il est probable qu'au début du XVIIIe siècle le bâtiment qui abrite aujourd'hui la Mairie existait et accueillait déjàles assemblées des consuls de l'Estrem de Salles, ce n'est qu'àpartir de 1740 date àlaquelle nous disposons d'archives fiables que nous pouvons sans erreur faire remonter la "Maison de Ville" confrontant d'orient la place du Pouey devenue place du marché.
Dans sa forme primitive l'édifice ne disposait que d'un seul étage. Le rez-de-chaussée avec ses 3 arcades plein cintre servait de halle et ses deux extrémités logeaient deux boutiques que la communauté affermait périodiquement pour en obtenir quelques revenus. C'est au premier étage que se trouvait la salle ou les deux consuls de la ville réunissaient périodiquement les membres du conseil politique au son de la cloche pour délibérer sur les problèmes et les projets de la communauté. Parmi les questions àl'ordre du jour il faut noter : l'organisation des marchés, l'affermage des services communautaires, ramassage des boues, gardiennage des porcs, contrôle des poids et mesures, fixation des prix des produits vendus en échoppe ou sur le marché, organisation de l'ordre public, la désignation annuelle des consuls, du marguillier, du valet de ville, etc...
En 1787 la Maison de Ville figure nommément sur le livre terrier, ancêtre de notre cadastre moderne. Elle est propriété de la communauté. Elle est dite confrontant au septentrion la maison du sieur TAUZIET, au midi la maison MEALIS-NORMANDE et d'orient la place. C'est en mars 1789 que sous la direction de LACRAMPE et de LAMARQUE les propriétaires taillables se rassemblèrent dans la grande salle pour rédiger le cahier des doléances qui malheureusement a été perdu.
Avec l'établissement de la première municipalité en janvier 1790, la Maison de Ville devint officiellement Mairie. Elle logea également par la suite moyennant redevance l'administration cantonale et le Directoire du District des Gaves qui en 1800 devait être converti en arrondissement.
200 ans après la proclamation de la république nous avons pu retrouver un intéressant descriptif de cet ensemble communal :
"C'est une maison au centre de la place du marché.
Elle est utilisée pour les séances de l'assemblée communale, le logement du sergent de ville, salle de classe pour l'instituteur de l'école primaire. Au rez-de-chaussée il y a 2 boutiques louées àdes particuliers pour un loyer annuel de 24 livres. Elle sert de corps de garde et dispose d'une chambre de discipline et d'un cachot. Les assemblées revolutionnaires se tiennent dans ses locaux. Il y a un placard dans un mur dans lequel sont rangées les archives de la communauté. Le mobilier est composé de 2 tables avec des tiroirs sur lesquelles il est possible d'écrire et 3 chaises. Dans une petite pièce un cabinet avec un coffre permet de mettre les papiers relevant des affaires courantes".
Après la chute de l'Empire la municipalité GUICHARD qui s'était largement associée le 20 janvier 1816 au service funèbre expiatoire de sa majesté Louis XVI en l'église d'Ourout entrepris la remise en état des locaux municipaux. Il y eut création d'une conciergerie et de 2 salles, l'une pour le conseil, l'autre pour la police. L'inauguration eut lieu le jour de la Saint-Louis par la mise en place d'un buste de Louis XVIII dans la salle du conseil. Elle fut suivie d'un repas de 34 couverts.
Pendant près d'un siècle le vieux bâtiment ne subit aucune transformation significative, malgré les besoins nouveaux de la ville.
Ce n'est que 100 ans après la révolution, et après que la ville se fut dotée d'hôtels et d'un ensemble climatique et thermal que la municipalité CENAC se lança dans une restauration importante de la vieille mairie que menaçait ruine.
Le projet fut confié àl'architecte SOULAS, la réalisation àdes artisans lavedanais qui avaient fait leurs preuves sur d'autres chantiers et qui ont pour noms : Abadie, Arricastres, Vergeret, Labernèze, Seingés et Soulagnet.
L'intérieur fut entièrement refait. Le rez-de-chaussée est occupé àdroite de l'escalier par la Salle de Justice de Paix et le bureau du juge, àgauche par la conciergerie. A l'arrière donnant sur la petite impasse, la cour de la Mairie avec un escalier extérieur qui donne accès au premier étage. Au fond de la cour 2 salles de police contigües. Quant àla conciergerie elle débouche dans une courette fermée ou se trouve un bûcher.
Le premier étage comporte, côté place, la salle du conseil municipal qui s'ouvre àl'arrière sur une galerie qui domine la cour de la Mairie. A gauche sur la conciergerie, le secrétariat et la salle des archives qui débouche elle-même sur la galerie. A l'arrière sur les salles de police le bureau du commissaire accessible de l'intérieur et de l'extérieur. La salle du conseil est équipée d'une cheminée centrale qui sera entourée en 1904 de 2 magnifiques placards bibliothèque.
En 1924 l'hôtel de ville se voit équipé d'une grande horloge fabriquée dans l'Aude et qui remplace l'ancienne léguée au musée pyrénéen de Lourdes.
Ce n'est qu'après le deuxième conflit mondial en 1949/1950 que la municipalité de Marcel LEMETTRE envisagera de donner àla vieille bâtisse un visage moderne digne d'une cité en pleine évolution.
Un étage supplémentaire est construit et la façade principale renouée pour lui donner l'aspect général que nous lui connaissons aujourd'hui. L'intérieur est également restructuré. Ce projet est confié àl'architecte lourdais ABADIE. La réalisation comprend : au rez-de-chaussée de gauche àdroite, la conciergerie, le bureau des employés, le secrétariat général. Le premier étage est réservé au bureau du Maire et àla salle du conseil municipal. Le deuxième étage, nouvellement construit loge en plus de la salle des commissions, la justice de paix avec les bureaux du greffier et du juge.
En dénivellé sur l'arrière au premier palier, les archives et le bureau du contrôle, au deuxième les appartements du concierge. La suppression de la justice de Paix va permettre d'aménager au deuxième étage les bureaux pour la comptabilité municipale.
1992 va devenir également une date àretenir dans l'histoire de ce vénérable édifice. La restauration de notre Mairie qui portait difficilement de l'intérieur le poids des générations et des ans entre ses vieilles murailles devenait une véritable nécessité.
Les pierres calcaires des trois entrées plein cintre se sont vues dégagées de leur gangue pour ouvrir par des portes vitrées le bureau d'accueil que dore volontiers le soleil du levant. De part et d'autre les nouveaux bureaux du secrétariat général et du maire font un pendant de qualité et les revêtements de couleur claire s'harmonisent bien avec la patine des structures anciennes. L'escalier finement vernis fait déboucher son premier palier sur la chaufferie ou le gaz a remplacé le malodorant mazout et sur des toilettes rajeunies. Au premier étage la salle du conseil insonorisée par abaissement du plafond, bien décorée par des tableaux anciens appelle àla réflexion et au travail. A l'opposée une salle des commissions àpris la place de l'ancien bureau du maire et des permanences sociales, utilement déplacées dans d'agréables locaux àla Villa du Parc Suzanne. Le dernier étage est réservé àla comptabilité communale et àl'informatique dans un grand ensemble clair dont les ouvertures projettent le regard vers les belles montagnes du Davantaygue. A l'extrémité gauche le cadastre a trouvé place dans un bureau clair et spacieux.
Si ces nouvelles transformations ne changent pas profondément la structure ancienne elles ont le mérite d'améliorer sensiblement la qualité de l'accueil des argelésiens et des visiteurs et de le rendre digne d'une ville climatique et thermale qui croit en son avenir.
Elles créent pour tous ceux qui travaillent au service de la communauté des conditions de travail agréables qui procurent une plus grande efficacité.
Elles pérennisent et poursuivent les efforts menés par les municipalités d'hier, qui avec de faibles moyens ont voulu que leur mairie soit l'image de l'amour qu'elles portaient ànotre Ville.
Puissions-nous par cette maison, patrimoine de chacun de nous, trouver un lien commun d'amitié et de fraternité.
Merci aux acteurs de cette réalisation, Bureau d'Architecture d'Argelès, artisans et entreprises qui ont fourni un travail de qualité.
Georges Peyruc
Président de la Société d'Etude des 7 Vallées
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